Vous êtes directeur financier, directeur du contrôle de gestion ? La business intelligence, la gestion ou le pilotage de la performance sont pour vous des concepts familiers ? Cependant lorsque l’on évoque le terme d’ETL, vos yeux commencent légèrement à plisser ?
Pas de panique, le concept est plutôt simple et nous allons vous en rappeler ici les grands principes. Lorsque l’on évoque les solutions d’informatique décisionnelle, la question de l’ETL occupe une place parfois laissée dans l’ombre mais capitale. En effet, les solutions d’EPM ou de BI sont le plus souvent composées de 4 « briques » :
- Les données brutes
- Un ETL
- Un datawarehouse
- Une couche de restitution ou “dataviz”.
Commençons par décortiquer l’acronyme et sa traduction. ETL signifie Extract – Transform – Load soit : extraire – transformer – charger.
Les données brutes proviennent de l’ERP, du SGBD, du CRM ou de fichiers plats de type Excel. Le rôle de l’ETL est d’extraire ces données de vos différentes sources. Il va ensuite les nettoyer (supprimer d’éventuels doublons), les mettre à jour, les convertir et les structurer. Elles vont dans la foulée être stockées au sein d’un référentiel commun de données (datawarehouse ou « entrepôt de données ») pour passer ensuite à la phase suivante : la restitution/visualisation. Toutes ces étapes sont communes à la business intelligence et au pilotage de la performance. Ce dernier va cependant beaucoup plus loin dans le traitement et la manipulation de la donnée mais c’est un autre sujet et vous trouverez à la fin de cet article un lien vers un autre de nos articles.
A noter que l’ETL est soit vendu à part par un éditeur spécialisé comme Talend ou parfaitement intégré à la solution. Jedox présente par exemple un ETL très performant.
Pour en savoir plus sur la différence entre EPM et BI, cliquez ici.