Suite de notre article sur l’incitation à l’action et la sensibilisation financière par l’EPM.
Des outils innovants et de plus en plus abordables
Les outils d’EPM sont apparus à la fin des années 2000 avec un « ticket d’entrée » élevé. Seules les organisations de très grande envergure étaient en mesure de s’offrir ces solutions. Des outils plus innovants et provenant souvent de nouveaux éditeurs, ont par la suite émergé du marché aux alentours de 2010. Le rapport prix-valeur est devenu plus attractif grâce à différents facteurs : prix d’acquisition et temps de déploiement moindres, performances accrues, maintenance facilitée… Un important travail a été réalisé sur l’ergonomie et la simplicité d’utilisation.Ce faisant, l’accès à l’information financière devient de plus en plus indépendant du service informatique et/ou des partenaires externes. La quasi généralisation des plateformes EPM cloud actuelles va dans ce sens : on peut désormais privilégier l’Opex par rapport au Capex en étalant un investissement initial conséquent sur des abonnements mensuels. Ensuite, les questions de maintenance, de migration, de montée de versions se retrouvent totalement externalisées.
Un impact mesurable
La génération actuelle d’outils EPM permet à chaque organisation d’en mesurer les bénéfices et le ROI qui en découle. Ainsi, la capacité de pouvoir effectuer et communiquer des prévisions de façon récurrente va progressivement se ressentir sur l’activité et intégrer les usages de l’entreprise. A rappeler que ceci est désormais possible sans les investissements faramineux ni les projets informatiques à très long terme que chacun a pu connaître dans le passé. Les retombées de l’utilisation d’une solution EPM sont tangibles. Un reporting peut par exemple s’obtenir en quelques minutes contre plusieurs des feuilles Excel. De la même façon, les élaborations de budget, les forecast ou les simulations se font beaucoup plus rapidement et surtout, avec des chiffres fiables exprimant « une seule version de la vérité ».
Exemple du groupe Generix
Prenons pour exemple le groupe Generix qui propose un « supply chain hub » : une plateforme permettant de gérer et piloter l’ensemble des flux d’un écosystème économique et industriel.
Generix utilise la solution d’EPM Jedox pour l’élaboration budgétaire, l’analytique, le reporting financier et la trésorerie. Grâce à une application Web, une dizaine de collaborateurs renseignent et administrent ces process tandis qu’une quinzaine d’autres consomment les données en résultant.
Un système de workflow a été mis en place. La gestion des droits permet de déterminer qui peut voir et/ou entrer certaines informations. Elle accorde des droits spécifiques aux personnes responsables de la rétroaction et qui, au bout du compte, approuvent la validation d’un budget ou d’un projet. Les employés du projet concerné disposent d’une « boîte de réception » leur donnant un aperçu des tâches et de l’agenda du projet.
Base de donnée centrale
Toutes les données sont enregistrées de façon centralisée puis exploitées sous forme de rapports, d’analyses et de tableaux de bord. Cette même base de données centrale comprend également les réalisations qui sont automatiquement accessibles à partir de l’ERP. Il est donc possible de faire une prévision en continu (chiffres de réalisation les plus récents à portée de main), le tout dans différentes devises et dans différentes version de budget.
Le bon choix au bon moment
Marie-Christine Decaux, responsable du reporting financier chez Generix, témoigne : « Les écarts entre le budget et le réalisé sont visibles immédiatement. Avec Jedox, le reporting qui nécessitait deux équivalents temps mobilisés sur deux jours avec Excel se fait aujourd’hui en quelques minutes à peine. Globalement, le recours aux technologies EPM accroît le contrôle que nous pouvons avoir à la fois sur tous nos états financiers et sur nos flux de trésorerie à venir. Faire les bons choix au bon moment aide forcément à conforter et augmenter nos ambitions de croissance ».
Article traduit et adapté d’une publication du journal financier néerlandais CM .
Sur le même sujet, nous vous invitons à lire l’article de Renaud Barthez, « Dis-moi, tu es plutôt reporting ou analytics ? »